L’étude PROBE-CTC vise à montrer que les cellules tumorales circulantes pourraient constituer une mesure biologique permettant de détecter ce qu’on appelle un biomarqueur. Ce dernier peut être utile pour le diagnostic différentiel des cancers qu’ils soient métastatiques ou non.
Le but de cette étude permettrait potentiellement de valider la valeur pronostique de ce nouveau biomarqueur dans le cancer du sein métastatique et ainsi d’adapter le traitement. Identifier, isoler et caractériser les cellules tumorales circulantes est aujourd’hui au cœur de nombreuses recherches. Elles offrent des perspectives intéressantes pour plusieurs applications comme le diagnostic précoce de cancer, le suivi de la maladie résiduelle pour détecter précocement les rechutes possibles ou encore la réponse au traitement et pouvoir adapter le traitement en conséquence.
Au-delà de l’intérêt clinique de détection et de quantification des cellules tumorales circulantes, la validation de cette technique pourrait jouer un rôle dans la prise de décision concernant l’usage nécessaire ou non de méthodes de diagnostic traditionnelles, comme les biopsies invasives qui comportent des risques pour la patiente, ou encore l’imagerie médicale coûteuse. L’intérêt médicoéconomique de la prise en compte des cellules tumorales circulantes passerait également par le choix du type de traitement de première ligne (hormonothérapie ou chimiothérapie) pour les patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique.